L'Epopée de Gilgamesh - Poes et Jober

Description de l’oeuvre :
Sur le mur du collège, POES & JOBER convoquent l’une des plus anciennes épopées du monde : celle de Gilgamesh. Leur fresque illustre le retour à Uruk, quand le roi légendaire retrouve sa cité après ses aventures. On y voit s’élever des murailles monumentales, d’un bleu profond rehaussé d’or, inspirées de la mythique porte d’Ishtar à Babylone. Les couleurs claquent comme des fanfares, contrastant avec le ciel rougeoyant où décline le soleil. À gauche, les ruines, les pierres et les ombres rappellent le chemin parcouru, les épreuves, les pertes. À droite, la cité d’Uruk se dresse, cliquante et habitée : animaux, créatures mythiques et végétation se mêlent aux briques, comme si la ville elle-même respirait. Chaque détail devient une histoire, chaque personnage une énigme. Pourquoi peindre Uruk sur un mur d’école ? Parce que cette fresque est avant tout un récit de transmission. Elle parle de la mémoire des civilisations, de ce que l’on construit, de ce que l’on perd et de ce qui reste. Devant elle, les élèves peuvent lire une leçon intemporelle : l’humanité avance, trébuche, mais c’est ensemble qu’elle érige ses murailles.
Bio de Poes et Jober :
À quatre mains, POES & JOBER transforment les murs en fresques épiques. Duo parisien issu du graffiti, ils revendiquent un style narratif où chaque œuvre raconte une histoire. Leur terrain de jeu : la mythologie, et en particulier l’épopée de Gilgamesh, qu’ils réinventent en images puissantes, mêlant figures antiques et énergie urbaine. Les couleurs claquent, les formes s’entrelacent, et chaque mur devient une page de récit, ouverte à tous.
Travailler ensemble est leur force : l’un esquisse, l’autre prolonge, chacun rebondit sur l’idée de l’autre. Leur univers commun se nourrit de légendes, de voyages et de cette complicité qui leur permet d’imaginer à deux ce qu’aucun ne ferait seul.
Clin d’œil du festival : passionnés d’histoires, ils aiment partager leurs fresques comme des chapitres vivants, à lire en grand format, dans la rue. Pour eux, la peinture est une aventure collective : entre artistes, avec le public, et toujours avec la même envie – donner aux murs la puissance d’un mythe contemporain.
ENGLISH :
Working with four hands, POES & JOBER turn walls into epic murals. This Parisian duo, rooted in graffiti, has developed a narrative style where every work tells a story. Their playground: mythology, especially the epic of Gilgamesh, which they reinvent through bold images blending ancient figures with urban energy. Colors snap, forms intertwine, and each wall becomes a page of a story, open to everyone.
Collaboration is their strength: one sketches, the other extends, each bouncing off the other’s ideas. Their shared universe is nourished by legends, travel, and the complicity that allows them to imagine together what neither would create alone.
Fun fact: passionate about stories, they like to share their murals as living chapters, to be read in large format, on the street. For them, painting is a collective adventure: between artists, with the public, and always with the same drive—to give walls the power of a contemporary myth.
On the wall of the middle school, POES & JOBER summon one of the world’s oldest epics: the story of Gilgamesh.
Their mural illustrates the return to Uruk, when the legendary king comes back to his city after his adventures. Monumental walls rise up, painted in a deep blue heightened with gold, inspired by the mythical Ishtar Gate of Babylon. The colors burst like fanfares, contrasting with the glowing red sky of the setting sun. On the left, the ruins, the stones, and the shadows recall the long journey, the trials, the losses. On the right, the city of Uruk stands tall, vibrant and alive: animals, mythical creatures, and vegetation blend into the bricks, as if the city itself were breathing. Every detail becomes a story, every figure a riddle. Why paint Uruk on a school wall? Because this mural is above all a story of transmission. It speaks of the memory of civilizations, of what we build, of what we lose, and of what remains. In front of it, the students can read an ageless lesson: humanity advances, stumbles, but together it raises its walls.