Amaia Arrazola
Description de l’oeuvre :
Devant vous, une petite fille rêve de trois lapins : l’un vert, l’autre violet, le dernier rouge. Ces couleurs ne sont pas celles des lapins réels, mais dans un rêve, tout est permis. Amaia rappelle ici le pouvoir de l’imagination : quand on est enfant, on ose inventer un monde différent, peuplé de créatures étranges ou merveilleuses. Avec le temps, les adultes oublient souvent cette liberté. Son message est clair : il ne faut jamais cesser de rêver, car c’est en rêvant que l’on construit un autre avenir. Le lapin, dans de nombreuses cultures et contes de fées, est un symbole de chance et d’espérance. Ici, il devient aussi un guide : croire en ses rêves, c’est accepter que l’horizon puisse s’ouvrir, même quand la vie ne nous a pas donné le “bon jeu de cartes”. Amaia invite chacun à s’asseoir devant son œuvre, à l’abri du bruit et à l’ombre des arbres. Comme elle l’a fait en peignant, il s’agit de prendre le temps de respirer, de s’écouter, de laisser courir son imagination. Car même adolescent, même adulte, quand la vie paraît dure, on peut toujours se dire : “ça va aller”. L’œuvre devient alors un espace de méditation et de poésie. Elle nous rappelle que rêver grand n’est pas un luxe, mais une nécessité, et que tout est possible si l’on garde un peu de cette âme d’enfant.
Bio de Amaia Arrazola :
Illustratrice basque installée à Barcelone, Amaia Arrazola est avant tout une conteuse. Chaque fresque est une histoire condensée en une image, qui doit parler immédiatement au passant. Sa méthode est rituelle : d’abord poser les couleurs, puis tracer les lignes, ce moment qu’elle attend avec impatience, quand tout prend vie. Entre deux gestes, elle s’assoit face au mur, l’observe, l’apprivoise comme on gagne une bataille amicale. Peindre devient une relation intime, presque incantatoire, où chaque élément trouve sa place.
Clin d’œil du festival : Souriante et optimiste, elle nourrit son travail d’humour et de magie, mais aussi de réflexions plus profondes — elle aime écouter des podcasts de philosophie en peignant, comme pour ajouter une voix intérieure à ses lignes. Les bijoux qu’elle porte — un bracelet de fruits, une bague en forme d’œil — ressemblent à des talismans, reflets de sa vitalité, de sa curiosité et de son imaginaire. Ses fresques ne se contentent pas d’habiller les murs : elles laissent flotter une histoire magique, qui continue de vivre en chacun de nous !
ENGLISH :
A Basque illustrator based in Barcelona, Amaia Arrazola is first and foremost a storyteller. Each mural is a story condensed into an image that must immediately speak to passers-by. Her method is ritualistic: first she applies the colours, then she draws the lines, eagerly awaiting the moment when everything comes to life. Between strokes, she sits facing the wall, observing it, taming it as one might win a friendly battle. Painting becomes an intimate, almost incantatory relationship, where each element finds its place.
Festival highlight: Smiling and optimistic, she infuses her work with humour and magic, but also with deeper reflections — she likes to listen to philosophy podcasts while painting, as if to add an inner voice to her lines. The jewellery she wears — a fruit bracelet, an eye-shaped ring — resembles talismans, reflecting her vitality, curiosity and imagination. Her murals do more than just decorate walls: they allow a magical story to float, one that continues to live on in each of us!Translated with DeepL.com (free version)