Nicolas Barrome Forgues
Description de l’oeuvre :
Impossible de l’ignorer : Dans la cour du collège Vauban, une maison rose s’impose au regard. Elle évoque les façades colorées d’Amérique latine. Nicolas Barrome-Forgues a minutieusement observé l’architecture de la maison pour concentrer son œuvre sur la façade principale. Dans cet espace où résonne l’énergie des enfants, il a fait surgir une foule de petits monstres flottants qui semblent jouer, s’amuser, danser autour des portes et des fenêtres. Tous différents, mais jamais effrayants : drôles, maladroits, attachants. Ils incarnent la vitalité d’une cour de récréation, avec ses rires, ses courses, son agitation joyeuse. Ici, tout est mouvement, comme une récréation qui ne s’arrête jamais. Et pourtant, derrière cette fantaisie règne une rigueur ornementale. Chaque créature, unique dans ses formes et ses couleurs, s’inscrit dans une symétrie parfaite. On retrouve dans cette façade l’écho des grands motifs ornementaux de l’histoire de l’art : une profusion joyeuse où l’équilibre donne sa force à l’exubérance. « J’avais envie que cette fresque donne la banane », confie Nicolas. Et on comprend pourquoi : il a peint avec le plaisir pour seul moteur, en déposant sur chaque détail un peu de sa bonne humeur. Sur le côté, la fresque se poursuit plus légèrement, laissant place à une collaboration avec Stom500. Ensemble, ils partagent une énergie commune, généreuse et enthousiaste, qui rend leurs projets toujours lumineux et porteurs d’optimisme.
BIO DE NICOLAS BARROME FORGUES :
Chez Nicolas Barrome-Forgues, la couleur n’est jamais timide : elle s’impose, elle s’amuse. Rose électrique, vert acide … ses œuvres sont des feux d’artifice chromatiques où l’on croise glaces géantes, animaux fantastiques et clins d’œil à la pop culture. Basque d’origine, formé aux arts appliqués à Bordeaux, il revendique un univers « polymorphe » : fresques monumentales, dessins minutieux, vitraux, tapisseries ou céramiques — tout devient support pour son imaginaire foisonnant. Ses références vont de Jérôme Bosch en passant par Bob l’Éponge, et c’est dans ce mélange assumé que se joue sa singularité : un art joyeux et démesuré, qui capte le regard et le fait sourire. Derrière l’exubérance, une exigence technique : détails millimétrés, textures précises, compositions orchestrées avec soin.
Clin d’œil du festival : artiste solaire, Nicolas Barrome-Forgues s’émerveille de tout et s’amuse de chaque détail de la vie. Un morceau de musique, une série télé, un repas entre amis : tout devient prétexte à nourrir son imaginaire. Cette joie de vivre se lit dans son rire communicatif comme dans les couleurs utilisées dans ses oeuvres, toujours prêtes à célébrer la vie.
ENGLISH :
For Nicolas Barrome-Forgues, color is never shy: it imposes itself, it plays. Electric pink, acid green… his works are chromatic fireworks where giant ice creams, fantastic animals, and nods to pop culture come together. Originally from the Basque Country and trained in applied arts in Bordeaux, he claims a “polymorphous” universe: monumental frescoes, meticulous drawings, stained glass, tapestries, and ceramics—everything becomes a medium for his abundant imagination.
His references range from Bosch to SpongeBob, and it is in this deliberate mix that his uniqueness lies: a joyful and extravagant art that catches the eye and makes you smile. Behind the exuberance lies technical precision: meticulous details, precise textures, and carefully orchestrated compositions.
Festival highlight: a sunny artist, Nicolas Barrome-Forgues marvels at everything and finds joy in every detail of life. A piece of music, a TV series, a meal with friends: everything becomes a pretext to feed his imagination. This joie de vivre can be seen in his infectious laugh and in the colors used in his works, which are always ready to celebrate life and laughter.
Impossible to miss: in the courtyard of Collège Vauban, a bright pink house immediately catches the eye. It recalls the colorful façades of Latin America. Nicolas Barrome-Forgues carefully studied the architecture of the building to focus his work on the main façade. In this space filled with the energy of children, he brought to life a crowd of floating little monsters that seem to play, laugh, and dance around the doors and windows. All different, but never frightening: funny, clumsy, endearing. They embody the vitality of a school playground, with its laughter, its running, its joyful commotion. Here, everything is in motion — like a recess that never ends. And yet, behind this playful fantasy lies a sense of ornamental rigor. Each creature, unique in its shapes and colors, is placed within a perfect symmetry. On this façade, one can glimpse echoes of the great ornamental motifs of art history: a joyful profusion where balance gives strength to exuberance. “I wanted this mural to make people smile,” says Nicolas. And you can see why: he painted with pleasure as his only driving force, leaving a trace of his good humor in every detail. On the side, the mural continues more lightly, making room for a collaboration with Stom500. Together, they share a common energy — generous and enthusiastic — that makes their projects consistently radiant, optimistic, and full of life.