OEUVRE COLORS Urban Art FESTIVAL 2025

NEAN

Belgique

Description de l’oeuvre :

Dès le départ, Nean nous a confié que l’école n’avait jamais été son endroit préféré. Fils d’enseignante, il s’y sentait enfermé dans un formatage, à mémoriser des dates et des noms qui lui semblaient déconnectés du réel. Ce qui l’a vraiment nourri, c’est la diversité des rencontres et la force des amitiés, même dans une période parfois pleine de doutes et de questionnements. C’est cette expérience qu’il met en scène ici. Trois adolescents sont assis de dos, face à un ciel immense aux couleurs d’un lever ou d’un coucher de soleil. Chacun peut y reconnaître son groupe de copains, ce refuge précieux où la sincérité et la loyauté donnent de la force. L’amitié devient alors un carrefour rassurant, un abri qui aide à traverser l’adolescence et, plus largement, le monde d’aujourd’hui. La fresque, intime et sensible, capte un moment que chacun connaît : trois amis assis, le temps qui s’arrête, et le ciel qui prend toute la place. On devine les rires, les confidences, les silences partagés… Le décor devient plus grand que les personnages, comme pour rappeler que l’amitié se vit dans ces instants simples, à l’abri du tumulte. Le ciel, vaste et coloré, enveloppe les silhouettes et chuchote qu’un autre monde est possible, à chacun de l’imaginer, à nous de l’inventer ! C’est parti !

BIO DE NEAN :

“ On fait pas de l’art pour être soigneusement rangé dans les placards” Avec cette phrase, Nean résume sa vision : l’art doit rester vivant, libre et authentique. Autodidacte, il s’est toujours méfié des chemins trop balisés. Il aime rappeler qu’on n’a pas besoin de savoir faire des bolos pour en apprécier le goût” : inutile de connaître toutes les recettes pour ressentir la force d’une image. Avant de peindre, il se raconte une histoire, comme un réalisateur qui construit une scène. Ses fresques ressemblent à des images de cinéma : couleurs intenses, masses fortes, contrastes marqués. Fan de minimalisme, il joue sur les échelles : tantôt une grande scène, tantôt un détail minuscule qui attire l’œil. Souvent, ses personnages apparaissent de dos, presque anonymes, pour que chacun puisse se projeter : « tiens, on dirait moi, toi, nous! ». Dans une école, son message prend une résonance particulière : on n’a pas besoin d’être académique pour créer. Il faut inventer, s’écouter, croire en sa propre imagination. Rebel calme, humoriste discret, il prône la diversité et l’ouverture. Ses fresques ne cherchent pas la performance, mais deviennent comme des murmures adressés au spectateur, qui invitent à réfléchir, à espérer et à croire que tout reste possible. Et pour le clin d’œil du festival, on se rappellera longtemps de lui partageant une choucroute en chantant Sopa de Caracol : l’image d’un bon camarade qui, par l’humour et la convivialité, rapproche les cultures et les mondes, exactement comme son art ! Et pour prolonger l’ambiance, à vous d’accompagner son passage à Strasbourg… en musique !

ENGLISH : 

“Art isn’t made to be carefully stored away in cupboards.” With this sentence, Nean sums up his vision: art must remain alive, free and authentic. Self-taught, he has always been wary of overly well-trodden paths. He likes to remind us that “you don’t need to know how to make bolos to appreciate their taste”: you don’t need to know all the recipes to feel the power of an image. Before painting, he tells himself a story, like a director constructing a scene. His frescoes resemble cinema images: intense colours, strong masses, marked contrasts. A fan of minimalism, he plays with scale: sometimes a large scene, sometimes a tiny detail that catches the eye. Often, his characters appear from behind, almost anonymous, so that everyone can project themselves onto them: ‘Hey, that looks like me, you, us!’. In a school, his message takes on a special resonance: you don’t need to be academic to create. You have to invent, listen to yourself, believe in your own imagination. A quiet rebel and discreet humorist, he advocates diversity and openness. His murals do not seek to perform, but become like whispers addressed to the viewer, inviting them to reflect, to hope and to believe that anything is possible. Y como guiño al festival, lo recordaremos durante mucho tiempo compartiendo un chucrut mientras cantaba Sopa de Caracol: la imagen de un buen compañero que, con humor y cordialidad, acerca culturas y mundos, ¡exactamente como su arte! Y para prolongar el ambiente, ¡acompañad su paso por Estrasburgo… con música!